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6 avril 2006

Enter the phoenix

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Découvert en Europe par le grand public grâce à Shaolin Soccer, Stephen Chow et ses kung-fu comedy font des émules dans les rangs des cinéastes cantonais. Le dernier a s’engouffrer dans la brèche se nomme Stephen Fung. Il utilise le terreau du polar pour planter son décor et nous étonner avec sa réalisation inspirée.

QUI EST STEPHEN FUNG ?

Stephen est un jeune homme de 31 ans a qui tout sourit. Il cumule les activités comme d’autres cumulent les mandats. Tours a tours mannequin, chanteur, acteur et réalisateur, il explose en tant qu’acteur au cinéma en 1999 dans Gen X Cops au coté de Nicolas Tse. Depuis il ne quitte plus les plateaux de cinéma en enchaînant jusqu'à 6 films par an. C’est donc tout naturellement qu’en 2004, Stephen se tourne vers la réalisation.

Avec de sérieux acquis dans le domaine des arts martiaux, un diplôme de graphisme obtenu aux états unis et un producteur répondant au nom de Jackie Chan, Enter the Phoenix ne pouvait faire que des étincelles.

PROMESSES TENUES

L’histoire que raconte le film de Stephen Fung est assez simple : Après la mort du parrain d’une triade, un homme qui se fait passer pour son fils est ramené de Thaïlande pour reprendre l’entreprise familiale. L’imposteur remplace en fait le vrai fils du parrain parce qu’il est gay. Les ennuis arrivent quand le chef d’une triade rivale décide d’éliminer le nouveau venu.

Si le scénario paraît simpliste, c’est pour permettre à Fung de s’affranchir du fond et de se concentrer sur la forme. La réalisation est fluide, inventive et s’inspire du meilleur du cinéma asiatique et américain. Les amateurs de cinéma reconnaîtront d’ailleurs quelques références au cinéma de John Woo et à celui de Tarantino.

Le film n’appartient à aucun style en particulier. Fung navigue entre la comédie qui cogne en dessous de la ceinture, le wire kung-fu et le film de triade avec aisance. Les quelques fois ou j’ai regardé ma montre, c’est à cause de l’humour cantonais que je ne comprends pas. Sinon, les différents ingrédients du film se marient à merveille.

Pour un premier film, le travail abattu est certes considérable. Mais Stephen Fung aurait peut être dut se contenter de réaliser le film au lieu de vouloir multiplier les casquettes. Avec L’armada de bons acteurs présents dans le film, il n’avait pas besoin de se mettre lui-même en scène. Cela aurait vraiment permis d’éviter les flottements au niveau du rythme du métrage. M’enfin, il faut voir ce film comme un exercice de style concluant. Une passerelle vers le monde des réalisateurs doués.

Viandox

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