A scanner darkly
En 2013 dans une banlieu d'Orange County en Californie, l'interminable et
vain combat de l'Amérique contre la drogue se confond désormais avec sa guerre
contre le terrorisme.
Le policier Bob Arctor, spécialiste réticent des missions d'infiltration, est
contraint de jouer les taupes auprès de ses amis Jim Barris, Ernie Luckman,
Donna Hawthorne et Charles Freck.
Lorsqu'il reçoit l'ordre de s'espionner lui-même, Arctor entame une inexorable
descente dans l'absurde et la paranoïa, où loyautés et identités deviennent
indéchiffrables.
A la vue de la bande annonce il y a quelques mois, je n'avais qu'une seul
crainte : Celle que l'effet "coloriage" appliqué sur les acteurs
devienne insupportable. Si ce n'est pas le cas, le procédé reste tout de même
déroutant pendant les premières minutes du métrage. Ensuite, les personnages
interprétés par Woody Harelson et Robert Downey Jr sont si insupportables que
pour les apprécier pendant toute la première heure du film il faudrait être
aussi drogués qu'ils le sont. Et ce n'est pas le scénario tiré d'une oeuvre de
Philip K Dick alambiqué a souhait qui aidera le spectateur à se raccrocher aux
branches.
Bref, a part le travail méticuleux des infographistes et la dernière demie
heure du film, il n'y a guère de choses intéressantes sur lesquelles se
focaliser.
Viandox