Mélodie en sous sol
Après 5 ans
de prison, Charles veut se retirer des affaires. Mais avant cela, il prépare le
dernier coup pour une retraite paisible au soleil. Avec l’aide du jeune
Francis, il va tenter le casse le plus audacieux de sa carrière en braquant les
coffres du casino de Cannes.
Mélodie en
sous sol est le océan’s eleven français. Les deux films étant tournés à 30 ans
d’intervalle, la technologie n’est pas la même mais l’esprit reste identique. Il
suffit juste de remplacer la couleur par le noir et blanc et le Belagio par le
casino d’été de Cannes. Pour les tètes d’affiche de son film, Henry Verneuil a
choisit Jean Gabin pour incarner Charles et, pour lui donner la réplique il
fait appel au jeune mais déjà expérimenté Alain Delon. Et pour ne vraiment pas
louper le coche, Verneuil fait appel à Audiard pour donner une saveur supplémentaire
aux dialogues. Tous ces ingrédients réunis donnent un polar noir efficace de la
grande époque du cinéma français avec une fin assez surprenante.
Viandox