The Fountain
Daren
Aronowsky n’est pas du genre à proposer du cinéma pré mâché façon blockbuster
Hollywoodien. Non ! Son truc c’est plutôt de laisser au spectateur le
travail de mastication et de réflexion.
Comme dans
ses précédents films, le jeune réalisateur se replonge dans l’étude des addictions.
Après l’accroc aux mathématiques de Pi, après les drogués de la télévision, du
sexe et de l’héroïne de Requiem for a dream, Aronowsky s’attaque à l’histoire
de Thomas, scientifique camé a la vie éternelle.
« The
fountain » ne laissera personne indifférent. Les esprits cartésiens
verrons en cette fable métaphysique se déroulant sur 3 époques une vaste fumisterie. Un objet prétentieux
reposant sur une bouillabaisse de croyances religieuses. Les autres découvrirons
une ode à l’amour. Un récit intemporelle et magnifique a travers les yeux d’un
homme qui a perdu sa femme et qui compte sur la fontaine de jouvence pour la
ramener a la vie.
Chacun son
camps, surtout que l’auteur - réalisateur semble lui-même ne pas pouvoir choisir
le sien. Alors qu’il avait pensé son film comme une exposition de toiles de maîtres
grâce à un travail somptueux sur la lumière, Aronowsky clos son film dans une
gerbe finale clipesque. Dix dernières minutes qui contrastent totalement avec le
reste du métrage empêchant a « The fountain » d’accéder a un statut
de film culte.
Viandox