Doom
Sorti en 1993, Doom est une vraie révolution pour
les gamers du monde entier. Hélas, on ne peut pas en dire autant de sa version
cinéma. Cette énième transposition de jeux vidéo sur grand écran est encore une
fois l’occasion de constater que le monde du vidéo ludique et celui du septième
art ne font pas bon ménage.
En 2045 une troupe de soldats d’élite est
envoyé sur une base spatiale pour la
nettoyer des monstres en tout genre qui l’habitent. Si le pitch maigrichon rappelle
celui du génial Aliens de James Cameron, la comparaison s’arrête la.
D’abord parceque l’ambiance que Bartkowiak peine
à mettre en place est sans cesse désamorcé par des dialogues stupides dignes d’un
mauvais téléfilm de M6.
Ensuite a cause des acteurs. « The Rock »
remplaçant officiel de Schwarzy a Hollywood semble avoir donné ses secrets d’interprétation
a tous les acteurs qui l’accompagnent : La mâchoire serré et le sourcil
froncé. Même Carl Urban pourtant crédible en cavalier du Rohan dans le retour
du roi se fait avoir.
Pour finir, le réalisateur d’origine polonaise
nous sert une séquence filmée à la première personne pour imiter le jeu éponyme.
Si il essaye par ce biais de se donner une crédibilité auprès de son public, c’est
raté. Exactement comme son film.
Viandox