Le prestige
Après avoir
redonné vie sur grand écran au personnage de Batman, Christopher Nolan s’attaque
à la magie. Il narre l’histoire de deux prestidigitateurs rivaux dans le Londres
du dix-neuvième siècle. Rivalité qui va pousser les deux protagonistes à se
surpasser dans le domaine de la magie comme dans celui du coup tordu. La
vendetta qu’ils se livrent ferait passer l’histoire Paris Hilton – Nicole Ritchie
pour une simple querelle de cours de récré.
Si l’on a
tous vu des milliers de tours de magie, on sait pertinemment qu’il n’y a rien
de magique la dedans. Juste de l’ingéniosité et de la persuasion, rien de plus.
Alors quand le réalisateur de Memento décide de monter son film comme un tour
de passe-passe, on attend avec impatience « le prestige ». Terme qui
désigne la dernière partie du tour de passe-passe que l’on pourrait transposer
par « twist » dans le langage cinématographique.
Si l’on
sait que Nolan va nous révéler son tour en toute fin de métrage, Son finish est
amoindri par trop de révélations au cours de l’intrigue. Certes on passe un
agréable moment grâce entre autre a l’interprétation des acteurs mais a la
différence d’un bon tour de magie, ici on connaît la formule magique.
Viandox