chute libre
Un homme apparemment sain d'esprit, abandonne son véhicule en plein embouteillage, et devient tout simplement fou furieux.
Avant de se lancer dans l’étude matématico-ésotérico-débile du numéro de Michael « Air » Jordan (le nombre 23) et de plomber la franchise Batman sur plusieurs générations, Joel Schumacher a réalisé quelques bon films. Dans cette liste, « Chute libre » trône sur la plus haute marche du podium.
Un pitch minimaliste, Une réalisation qui installe une atmosphère moite et pesante, un film qui tient sur les épaules d’un seul acteur. Quand on connaît bien l’œuvre du réalisateur d’origine suédoise, ça sonne comme un projet casse gueule. Mais voila Schumacher arrive à donner un vrai cachet à son film. Il brosse brillamment le portrait d’un américain moyen qui a perdu tous ses repaires. Pour incarner ce personnage, Michael Douglas est parfait. Psychotique et paumé comme « Travis Bickle » il traîne sa carcasse dans le Los Angeles déshumanisé.
Si « Chute libre » fait parti de la liste des bons films de Schumacher, il fait également parti de ses films dérangeant mettant en scène le pétage de plombs d’un « monsieur tout le monde ». Un sacré morceau de cinoche a classer au même rang que « taxi driver » et les « nerfs a vif »
Viandox