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23 mai 2007

Zodiac

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1968... San Francisco... Robert Graysmith est dessinateur au sein du San Francisco Chronicle, journal auquel un mystérieux tueur - qui se fait appeler le "Tueur du Zodiaque" - envoie des lettres décrivant ses horribles meurtres... Ces mêmes lettres poussent Graysmith à entreprendre sa propre enquête, afin de tenter de dénicher le serial-killer...

Agé de 45 ans et avec six films à succès à son compteur, David Fincher revient sur l’histoire du Zodiac. Pour ce film, le réalisateur natif de la région de San Francisco s’est débarrassé des tics visuels et du maniérisme qui l’on rendu célèbre. Puisant son inspiration dans des métrages comme « les hommes du président » ou « JFK », il signe ici son œuvre la plus adulte et nous dévoile les coulisses d’une enquête qui s’étire sur plusieurs décennies. C’est une sorte de « Qui est qui ? » ou Jake Gyllenhaal et Mark Ruffalo aurait remplacé Marie-Ange Nardy. Ce jeune dessinateur qui ressemble a monsieur tout le monde et le flic aux allures de Colombo obsédés par les meurtres du Zodiac vont se bruler les ailes a force d’entêtement.

Si la première partie du métrage et sa double enquête menée par la police et la presse arrivent à tenir le spectateur en haleine, c’est grâce aux talents de raconteurs de Fincher. Malgré le grand nombre de personnages et de pistes, le spectateur n’est jamais perdu. Par contre, dans la seconde partie du récit, celle ou le dessinateur (incarné par Gyllenhaal) mène l’enquête, le temps devient long et son enquête vaine et inintéressante.

Fincher n’est pas le premier réalisateur à trébucher pour cause de « film de la maturité ». Tarantino avec « Jacky Brown » et Michael Bay avec « The island » ont essayé de sortir de la case dans laquelle ils étaient enfermés. Mais a force de vouloir plaire à tout le monde, et de calibrer des films pour le festival de Cannes, on se casse la gueule. Et puis de toute façon, un film mature, ça ne peut pas être du Fincher...

Viandox

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Commentaires
W
Il est vrai que la deuxième partie accuse le coup, mais ça repart pas mal vers la fin.
cinefan
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