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27 mai 2007

Le festin chinois

festin

Petite frappe sympathique, Sun décide de rompre avec la tradition familiale qui le destine à devenir un caïd de la pègre. Voulant émigrer au Canada, il tente de se faire passer pour un grand chef cuisinier, mais échoue lamentablement au concours. Il se retrouve à étudier sous les ordres du propriétaire de l'un des restaurants les plus réputés de Hong-Kong. Lorsque ce dernier se voit lancer un défi par l'un de ses ennemis, Sun met tout en oeuvre pour aider son maître, déclenchant les pires catastrophes...

Le réalisateur Tsui Hark agit comme un cuisinier quand il réalise ses films. Il aime bien mélanger les genres et faire des expérimentations. Si cette recette fonctionne parfaitement pour une partie de sa filmographie (Il était une fois en Chine, Time and Tide, etc…) ici, on est loin de la réussite.

Imaginé comme un croisement entre « La grande bouffe » et « La hyène intrépide », « Le festin chinois »  est un film patchwork ou les ingrédients mal mariés donne envie de sortir de table.

Conçu pour le spectateur hongkongais, « Le festin chinois » laissera le public européen sur sa faim. L’humour bas du front et les maigres scènes de cuisines n’arrivent jamais a rehausser la qualité de ce film.

 

Viandox

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Commentaires
E
Tout ce que je me rapelle de ce film, c'est qu'il m'avait donné très faim à la fin ^^
M
L’Aile ou la Cuisse meets La Fureur du Dragon. D’un tel concept, et 10 ans avant Shaolin Soccer, on pouvait tout attendre, du meilleur au pire. Visiblement Tsui-Hark, en d’autres occasions plus inspiré, s’est contenté du second des deux régimes. Faiblement virtuose, maigrement gaulé, le film peine et patine dans la semoule de riz, hésitant quant à son propos et la recette pour y parvenir (pas moins de 61 minutes de mise en place !). En outre (farcie ?) tous les excès honk-kongais dans le registre comique (hystérie, scatologie,… régressif à toutes les tables, etc.) donnent à voir grimaces, cris et petits pets plus que d’appétissantes séquences (on est ainsi plus proche du ranch de Miguel dans Goldorak que du danois Festin de Babette !). Bon Appétit Bien Sûr présenté par Jackie Chan aurait, pour tout dire, plus de chances d’être positivement excitant : au lieu de ça entre le too much du « menu impérial» (patte d’ours, trompe d’éléphant et cervelle de singe !) et la platitude du traitement des climax (les soufflés se rétament les uns après les autres), on songe à se repasser un Greenaway de cuisine, même avec Richard Bohringer, c’est dire !
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