Commando
« Commando »
ouvre la voix des séries B de luxe taillées sur mesure pour le monsieur muscle
autrichien. Alors que Reagan se à livre
une guerre des étoile avec les Russes, sur grand écran Arnold Schwarzenegger se
transforme en bras armé d’une Amérique républicaine devenue accroc aux films
bourrins.
Dans ce
film, Schwarzy incarne John Matrix, ancien soldat des forces spéciales en semi-retraite.
Pour meubler le temps, il ramène des troncs d’arbres à la force de ses bras jusque
dans son chalet, nourris affectueusement des biches et mange de la glace avec
son Alyssa Milano de fille. Sa vie se déroule paisiblement jusqu’au jour où des
anciens membres de son unité kidnappent sa fille pour le forcer à tuer un homme
politique. La bête de guerre voit alors rouge et pour passer ses nerfs, il va
éliminer ses ennemis jusqu’au dernier. Non seulement il va utiliser ses muscles
mais également ses vers. Si ça ne sonne pas comme du Verlaine, c’est aussi
efficace qu’une rafale d’ AK47.
Bien
évidement, ce film est à apprécier pour ce qu’il est, c'est-à-dire un blockbuster
gonflé aux stéroïdes ou l’ambition du réalisateur Mark L. Lester et du
producteur Joel Silver n’est autre que de vous en mettre plein la vue. Aidé par
monolithe bavarois, ils offrent à leurs spectateurs une surenchère d’explosions
et de distribution de bourre-pifs ou rien ni personne n’est épargné.
Le score
est sans appel : Matrix 1, le reste du monde ( ou ce qu’il en reste ) 0. A quand le match retour ?
Viandox