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11 mai 2007

sunshine

sunshinega8

Pour son dernier film, Danny Boyle propulse ses acteurs dans l’espace et leur confie une lourde tache: sauver l’humanité ! Le soleil se meurt et pour le raviver, rien de mieux qu’un bon vieux massage cardiaque à coup de charge nucléaire.

Si le pitch de « Sunshine » rappelle celui de « Armageddon », les deux films n’ont pourtant pas grand-chose en commun. Ici pas d’astéroïde de la taille du Texas à faire péter ni de tètes brulées en guise d’équipage. Non ! Danny Boyle prends le temps de raconter son histoire et de poser le décor de ce film construit en 3 actes :

La première partie du métrage est quasi parfait. Elle sert à décrire les personnages et les enjeux. Les membres du vaisseau Icarus 2 sont attachants malgré leurs travers et les enjeux ne semblent pas si insurmontables.

Suite à un accident qui semble mineur, le second acte fait basculer le récit dans un « huit petits nègres » dans l’espace. Boyle installe un climat de paranoïa latent qui suscite chez le spectateur d'intenses bouffées de claustrophobie.

Dans le dernier tiers, le réalisateur anglo-saxon dynamite le récit qu’il a auparavant construit avec concision et méthode. « Sunshine » se transforme alors en un film de SF bien barré ou un alien prend en chasse les membres de l’équipage. Un trip pour épileptique dont le metteur en scène aurait put se passer.

Si on excepte la dernière partie du métrage plus proche du slasher que de la SF, « Sunshine » se révèle être un excellent spectacle. Boyle a réussit avec ce film à redonner ses lettres de noblesses au film se déroulant dans l’espace.

viandox

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Commentaires
N
Tout a fait d'accord avec toi. Dommage pour cette 3e partie, on y était presque...
cinefan
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